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Macédoine ressources naturelles.

Vacances Macédoine vous parle des ressources naturelles et des paysages.

Sa situation géographie, la beauté de ses montagnes, ses collines verdoyantes, ses lacs, fleuves et rivières, ses parcs protégés, ses forêts, sa faune et sa flore, des atouts exceptionnels pour un tout petit pays au cœur des Balkans, la Macédoine.

– Les montagnes de Macédoine occupent 45 % du territoire et comptent 34 sommets.

Au nord,les montagnes du Shar

Au nord, les montagnes du Shar s’étendent sur 1600 km2. Longues de 80 km, larges de 20 km, elles côtoient le sud de la Serbie, le Kosovo et le Nord de l’Albanie. Elles offrent des dénivelés de plus de 1000 m, de hautes falaises tombant à pic et de grandes moraines rocheuses.
Ce massif est un des plus élevés du pays avec une quinzaine de sommets dépassant les 2500 m.

rofiter de ses paysages inoubliables.

Les plus célèbres sont :

– le Titov Vrv à 2748 m surplombant la ville de Tetovo. Il a changé de nom au fil des invasions. D’abord à l’époque ottomane, il fut nommé Golem Turcin (Le grand Turc) puis début du XXème, il prit le nom d’Alexandre et enfin en 1953, son actuel de Tito.
Le Titov Vrv, avec ses voisins, les sommets du Petit Turc et de la montagne de Bardardan forment une même montagne que les habitants nomment « Tri Chin » (la montagne à trois têtes).
Les montagnes du Shar accueillent à 1700 m, la station de ski prisée de Popova Sapka.
A ses pieds, s’étend l’immense plaine agricole du Polog

– Le mont Korab point culminant des Balkans à 2764 m, frontière naturelle avec l’Albanie, il offre les plus belles sensations de montagne que l’on puisse rencontrer.
Aucune grande ville à proximité. Ses plus proches voisins sont le parc naturel de Mavrovo et sa station de ski.

A l’est,Osogovo-Belasica

A l’est, les montagnes Osogovo-Belasica font partie de la chaîne de montagnes Rhodope et forment une frontière avec la Bulgarie. Ses paysages sont différents car ce massif n’a pas connu les dernières glaciations.
Imposant, il mesure 110 km de long et 50 km de large. Le mont Ruen (littéralement : endroit divin » et ses 2251 m en est le point culminant.
La ville la plus proche est Kocani, réputée être la ville la plus propre de Macédoine.

Au sud,le mont Baba

Au sud, le mont Baba dans le prolongement des Alpes dinariques, frontière avec la Grèce. C’est la troisième plus haute montagne de Macédoine. Le Pélister est son sommet avec ses 2601 m. Il est couronné de neiges éternelles. La montagne accueille le parc naturel du même nom. Ses pentes, par endroit, vertigineuses sont recouvertes d’immenses blocs de granit. Seul le flanc nord se distingue car il est recouvert d’une forêt unique de pins de Macédoine. Le Pélister surplombe la ville de Bitola. A son sommet, une plaque à la mémoire du seul macédonien à avoir gravi l’Everest mais hélas, décédé sur le chemin du retour.

Au centre,Jukupica

Au centre, le massif Jukupica, quatrième plus haute montagne de Macédoine avec le Solunska Glava haut de 2540 m. De son sommet, on peut apercevoir toutes les autres chaînes de montagnes.

Les curiosités de la Macédoine

Le parc national de Mavrovo

Le plus important de Macédoine, sa superficie est de 73000 ha.
Déclaré parc national en 1949, il s’est considérablement agrandi en 1952.
Englobant les 52 sommets les plus hauts de Macédoine, il étend ses magnifiques paysages des monts du Korab aux monts Bistra jusqu’aux montagnes du Shar.
Une nature sauvage, quasiment vierge s’offre aux visiteurs. Des pâturages se prolongent par d’immenses prairies où les fleurs médicinales poussent à profusion. Plus de 400 espèces ont été dénombrées. Puis des forêts d’essences variées puisqu’on en compte près de 140. Ce sont aussi des sources, des torrents, des cascades et surtout de nombreux lacs glaciaires.
La végétation commence à se faire rare et les blocs de granit s’agrippent aux flancs des montagnes, les plateaux sans fins s’offrent à vos yeux, des gorges profondes et escarpées, des falaises abruptes, des sommets tutoient le ciel et se parent, pour certains, de neige immaculée tout le long de l’année.
Le parc comporte six zones différentes où en fonction des influences climatiques, plus de 1300 espèces d’herbes et graminées ont été répertoriées et plus d’une centaine sont des espèces disparues de la surface de la terre. Elles y sont ici protégées et étudiées.
Une faune exceptionnelle compte ours, chamois, renards, loups et lynx. Plus de 140 espèces d’oiseaux ont été recensées dont des aigles impériaux, des vautours et des faucons gris, des busards pâmes et des hiboux ainsi que de nombreuses colonies de chauve-souris.
De pittoresques villages se laissent apercevoir dont celui de Galicnik qui a su préserver son architecture et ses traditions dont celle du mariage que les guides ne manqueront pas de vos conter.
Le parc de Mavrovo, c’est aussi une station de ski dont la situation est exceptionnelle, en effet, elle est protégée de tout vent. Elle est fort bien équipée en télésiège.
Ne pas oublier, la cascade du Korab, la plus haute des Balkans et le lac de Mavrovo, le plus grand lac artificiel de 12 km de long et 3 km de large. Il abrite dans ses eaux de magnifiques truites

Le parc national du Pelister
Le parc national du Pelister - Vacances MacedoineLe parc national du Pelister - Vacances Macedoine

Le parc national du Pelister – Vacances Macedoine

Le parc national du Pelister
C’est le plus ancien parc naturel couvrant en grande partie le mont Baba. Créé en 1948 pour y protéger les forêts des célèbres « pins de Macédoine », c’est aujourd’hui un indispensable arboretum où il est nécessaire, pour certains endroits, d’obtenir un laissez-passer. Il doit son nom au Pic du Pélister qui le surplombe à 2601 m d’altitude. A cette hauteur, les herbacées se font rares mais sur sa superficie de 12000 ha, il a su abriter 88 espèces d’essences différentes. La principale est le pin « Molika » qui avec ses cinq aiguilles date de l’époque du tertiaire avec une durée de vie de près de 300 ans.
Sous les branches vivent cerfs, chamois, sangliers, ours, loups et lynx.
Plusieurs rivières parcourent le parc. Certaines viennent alimenter le lac Prespa et d’autres s’écoulent en direction de la Grèce et de la mer Egée.
Une des curiosités à ne pas manquer dans le parc, ce sont « les yeux de la montagne Pelister ». Deux magnifiques lacs glaciaires, le Golemo à 2280 m, un des lacs les plus élevés de Macédoine et le Malo à 2180 m. Ils abritent des truites endémiques remarquables. Une dizaine de races d’amphibiens y a aussi trouvé refuge.
Dans sa partie ouverte au grand public, le parc abrite une station de sports d’hiver dont les pistes vont de 1200 à 1800m desservies par des remontées mécaniques.
Une des particularités du parc est le village de Brajchnico d’où partent de nombreuses pistes de randonnées. Gros bourg jusqu’à la seconde guerre mondiale où ses villageois ont dû fuir, il a su, malgré tout conserver son caractère traditionnel et accueille désormais le centre de l’écotourisme.

Le lac d’Ohrid, le plus vieux lac d’Europe
Véritable monument naturel à 700 m d’altitude, il s’est formé à l’époque tertiaire, lors de mouvements sismiques. Il est dû à un mouvement vertical du sol. Entouré de montagnes majestueuses de plus de 2000 m, d’une superficie de 358 km2, sa profondeur avoisine les 288 m, en faisant ainsi le lac le plus profond des Balkans.
Ces atouts lui ont valu d’être classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979.
La Macédoine partage le lac d’Ohrid avec l’Albanie.
Ses eaux claires, transparentes jusqu’à 22 m de profondeur abritent des espèces endémiques qui sont de véritables fossiles vivants n’ayant pas évolué depuis la création du lac. On trouve ainsi des éponges, des escargots, des saumons, des goujons et surtout la fameuse truite d’Orhrid.
L’anguille reste aussi un mystère car elle vient de la mer des Sargasses, à des milliers de kilomètres pour une dizaine d’années au plus profond des eaux du lac puis repart pour s’y reproduire.
Le lac d’Ohrid est alimenté, en grande partie, par infiltrations des eaux du lac de Prespa. Des sources sous-terraines jaillissent au fond du lac mais aussi sur ses rives. La plus célèbre est la source de Saint Naum avec un débit de 7,5 m3/seconde. Elle forme un bassin peu profond mais sur une surface de 30 ha.
Ses eaux s’évacuent par le Drin noir, rivière qui se jette dans la mer Adriatique.
Le lac de Prespa
Le lac de Prespa - Vacances Macedoine

Le lac de Prespa – Vacances Macedoine

Le lac de Prespa
A une altitude de 853 m, au carrefour de la Macédoine, de la Grèce et de l’Albanie, le lac Prespa s’étend, sur sa partie macédonienne, sur une superficie de 177 km2 et sa profondeur est de 54 m.
La région autour du lac de Prespa, du fait des conflits, a perdu un grand nombre de ses habitants et il a été livré à lui-même. Sa flore et faune dont 11 espèces de poissons et 6 endémiques ont ainsi été protégées.
Avec le développement du tourisme, pour conserver ce patrimoine, les abords du lac ont été inscrits dans la liste des zones humides d’importance internationale avec ses roselières, ses prairies humides. 200 espèces d’oiseaux dont 104 oiseaux d’eau peuvent y vivre sans souci. On peut y observer par dizaines des pélicans blancs, des hérons de nuit et des cormorans pygmées.
Le littoral a été aménagé, ses baies sont accueillantes et ses eaux d’une pureté extraordinaire. En été, il fait bon s’y baigner à 25° et s’y reposer sur des plages sablonneuses.
Le lac de Prespa accueille la seule île de Macédoine, le Golem Grad.
De loin, elle ressemble à une forteresse longue de 600 m, large de 350 m avec un plateau et des falaises de plus de 10 m d’abrupts. Aujourd’hui, absente de toute présence humaine, elle n’est habitée que par des tortues et surtout par de nombreux reptiles inoffensifs dont les couleuvres qui lui ont donné son surnom « d’île aux serpents ».

Le lac Dojran
Partagé entre la Macédoine sur sa partie occidentale et la Grèce sur sa partie orientale, le lac tectonique Djoran est le troisième lac par sa superficie. Il s’étend sur 43 km2 et s’est formé au pied du mont Belasica à une hauteur de 148 m d’altitude.
Peu profond, ne dépassant pas les 10 m, le lac Dojran bénéficie d’un climat méditerranéen et ses eaux avoisinent les 25° durant les mois d’été. Les précipitations sont réduites et ses plages sont attrayantes.
Ce sont des atouts qui attirent de nouveau les touristes qui viennent principalement s’y reposer mais aussi bénéficier de bains de boue aux effets bénéfiques pour la santé et la peau.
La construction d’un casino à proximité a encore développé l’arrivée importante des Grecs.
Heureusement, car le lac a bien failli disparaître suite à une mauvaise interprétation de chiffres. Suivant les accords passés, en 1988, la Grèce demande à la Macédoine l’autorisation de pomper dans l’eau du lac pour ses cultures. Alors que Skopje indique que le niveau est déjà bien inférieur, la République de Yougoslavie inverse le chiffre et donne le feu vert. Le niveau du lac descend dangereusement et n’il n’a toujours pas récupéré son niveau d’antan. Les conséquences sur la faune et les pêcheurs furent importantes. On y dénombre encore douze espèces endémiques. Le lac de Dojran a longtemps été connu pour sa pêche traditionnelle avec des cormorans. Ceux-ci, à qui on avait coupé les ailes pour qu’ils ne volent plus, faisaient entrer les poissons dans les casiers. Depuis que le lac a baissé, les roselières ont disparu tout comme ce mode de pêche et elle ne se fait plus qu’au filet.
– Des paysages exceptionnels
La Gorge Demi Kapija
Déclaré monument naturel de Macédoine depuis 1960, la gorge de Demi Kapija offre un défilé de près de 20 km que le fleuve Vardar a creusé dans la roche calcaire. Tout le long de son parcours, après avoir franchi l’entrée particulièrement imposante de son canyon sur près d’un kilomètre, on découvre une dizaine de grottes dont celle de Bela Voda dont le tunnel est d’une profondeur d’environ 900 m.
Le long de ses parois, des crevasses importantes, des falaises abruptes qui font le plaisir des amateurs d’escalade, de spéléologie et de kayak.
Elle est déclarée l’une des plus belle réserve ornithologique car elle abrite des espèces d’oiseaux fort rares tels les aigles royaux, les buses rusées, les vautours percnoptères et plusieurs races de faucons.
Sa flore est aussi riche d’espèces endémiques dont de magnifiques lys.
Le canyon de Matka
Le canyon de Matka - Vacances Macedoine

Le canyon de Matka – Vacances Macedoine

Situé dans le cours inférieur de la rivière Treska, celle-ci a durant des siècles érodé ses rives pour creuser le canyon lui créant des falaises de 1000 m. Elle a aussi façonné une dizaine de cavernes de 20 à 180 m de profondeur. Une d’elles, la grotte Vrelo laisse découvrir de magnifiques stalactites dont celle de son centre, appelée de par sa forme « la pomme de pin ». Elle abrite également deux lacs intérieurs. Un petit large de 8 m et d’une profondeur de 15 m et un plus imposant de 35 m pour 18 m de profondeur. Elle reste une énigme pour les spéléologues qui n’ont pas encore découvert sa profondeur exacte laissant espérer qu’elle pourrait battre des records.
Sur le cours du canyon, deux fosses impressionnantes d’environ 35 m de profondeur.
Le canyon, bien protégé jusqu’à nos jours, abrite plus de 1000 plantes endémiques dont certaines n’existent plus qu’ici. Dans les grottes, des espèces d’araignées et de pseudo-scorpions, jusqu’alors inconnues, ont été découvertes et elles sont le refuge de nombreuses chauves-souris.
Une multitude de papillons de jour et de papillons de nuit vivent tout le long de ses berges et on ne les trouve nulle part ailleurs dans les Balkans.
Il est possible de visiter le canyon sur de petits bateaux.

Le parc de Galicica
Le parc de Galicica appelé aussi le « Jardin botanique de la flore des Balkans »

Vacances Macedoine - Le parc de Galicica

Vacances Macedoine – Le parc de Galicica

Situé entre le lac d’Ohrid et le lac de Prespa, sa superficie est de 22750 ha. Déclaré parc national en 1958, le parc de Galicica protège une flore extrêmement riche dont certaines espèces constituent les derniers spécimens européens. On dénombre plus de 1000 sortes d’herbes et de graminées. Plus de 1600 espèces de papillons y butinent sans contrainte. Des arbres magnifiques tels des châtaigniers ou des noisetiers sauvages, des chênes. La forêt abrite ours, renards, loups et lynx et des aigles. Une route de lacets traverse le parc et s’élève jusqu’au col de Livada à 1500 m d’altitude. On y aperçoit la route sinueuse qui par moment a remplacé ses « S » par un « M ». La légende raconte qu’un des garde-chiourmes chargé de surveiller les prisonniers avait une belle amie prénommée « Maria ». En poursuivant, à la hauteur d’une petite chapelle, un peu plus haut à travers champs, vous pourrez admirer d’un seul regard le lac d’Ohrid et le lac de Prespa. De nombreuses grottes seront à découvrir dont une profonde d’environ 280 m. En persévérant, vous arriverez au sommet du Magaro, point culminant du parc et qui fut pendant les guerres des Balkans, une ligne de front. Vestiges de tranchées et de murets témoignent de ce passé tumultueux. Un panorama à 360° vous fera vite oublier ce triste épisode et vous offrira des vues à vous laisser sans voix. Vous pourrez aussi faire de petits crochets pour admirer ici le monastère de Saint Naum, là de nombreuses églises dont l’église rupestre de Saint Etienne.

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