Après sa reconnaissance par l’ONU en 1993, la Macédoine se construit un programme de redressement économique qu’approuve le FMI.
Elle se tourne alors vers une économie de marché qui mettra plus de dix ans à s’installer car il lui faut privatiser les entreprises qui étaient pour la plupart des biens d’état.
Malgré tout, durant toutes ces années, elle connaît des difficultés et son économie régresse tout d’abord à cause de l’embargo de la Grèce, puis avec la guerre au Kosovo et enfin avec les conflits interethniques qu’elle doit gérer.
A partir de 2004, ses deux Présidents successifs de la République imposent au pays une cure d’austérité et décident de nombreuses réformes pour redonner confiance aux investisseurs étrangers et obtenir des prêts.
La crise mondiale de 2007 l’atteint aussi car les investissements des pays riches viennent à lui faire défaut.
A partir de 2010, sa croissance économique repart et la hausse annuelle est d’environ 5 %.
Sa monnaie, le denar est stable et son inflation est sous contrôle bien que le pays connaisse un taux de chômage d’environ 30 %.
Pour attirer les entreprises étrangères, un taux unique d’impôt a été fixé.
Le coût de la main-d’œuvre est faible bien qu’elle soit formée et compétitive.
Le salaire moyen y est de 350 euros.
L’union européenne est le premier partenaire du pays et plus principalement l’Allemagne, l’Italie, la Bulgarie et la Grèce.
La France n’arrive que bien après et la Macédoine lui achète surtout des produits pharmaceutiques, des machines agricoles et des voitures.
Son agriculture développée sur 39 % du territoire, se compose surtout de petites propriétés agricoles familiales et représente 8,7 % du PIB
Elle se compose par moitié de cultures (fruits, légumes, riz, sésame, pavot, tabac, vigne) et par moitié d’élevage (moutons et chèvres).
L’industrie, c’est 22 % du PIB avec du fer, du chrome, du plomb, du zinc.
Le sous-sol de la Macédoine contient du nickel, du plomb-zinc, du lignite.
Le lignite fournit maintenant jusqu’à 80 % de l’électricité du pays. Le complément est fourni par les barrages qui ont été créés sur les rivières.
Les services, ce sont 69,2 % du PIB et 58 % de la population active, notamment dans les transports, les télécommunications et la production d’énergie.
La Macédoine est membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis 2003.
La Macédoine est candidate à l’Union européenne depuis 2005.
La Macédoine bénéficie des financements européens notamment de l’European Bank for Reconstruction et Development et de la Banque mondiale.
Une des priorités du pays est de développer les deux « corridors » qui traversent le pays, l’un allant de la Mer Noire à l’Albanie sur l’Adriatique et l’autre de la frontière serbe à la frontière grecque.
Dorénavant, la Macédoine peut prendre un nouvel essor et le tourisme sera un de ses meilleurs atouts de développement économique.